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Vos questions

Quelle technique d’anesthésie choisir ?

Les complications graves liées à l’anesthésie générale ou à l’anesthésie locorégionale ne sont pas les mêmes mais existent. Leur fréquence actuelle est identique quelque soit le type d’anesthésie. Chacune de ces techniques a des avantages et des inconvénients spécifiques qui vous seront précisées par votre anesthésiste. Quelle que soit la technique utilisée, les complications sont heureusement rares. Lors de la consultation préopératoire, le médecin anesthésiste s’assurera que vous ne présentez aucune contre-indication et choisira, avec vous, la méthode d’anesthésie la plus adaptée à votre cas et à votre intervention.

Puis-je être anesthésié(e) si je suis allergique ?

Oui, vous pourrez bénéficier d’une anesthésie en cas d’allergie (pollen, latex, médicaments, aliments, etc ..).Informez bien le médecin anesthésiste (et le chirurgien) lors de la consultation préopératoire afin de vous opérer en toute sécurité. Attention, toute allergie aux produits anesthésiques doit faire l’objet d’une consultation spécialisée pré-opératoire (le délais sont parfois longs).

Que se passe-t-il après l’anesthésie ?

Après une anesthésie, l’équipe médico-chirurgicale vous surveille en salle de réveil (salle de surveillance post-interventionnelles). On ne vous raccompagne dans votre chambre que lorsque l’effet anesthésiant est terminé après avoir vérifié qu’il n’y a aucune complication liée à la chirurgie ou à l’anesthésie. Dans le service, vous serez pris en charge par l’équipe médicale te paramédicale (infirmières, kiné, aides soignants). La durée de votre séjour est le plus souvent programmée à l’avance. Il faut que vous sachiez bien avant votre hospitalisation si vous rentrez à domicile ou si vous allez en centre de convalescence. Cela doit être organisé à l’avance et demande parfois une demande de prise en charge par l’assurance maladie. Pendant votre séjour n’hésitez pas à poser toutes les questions aux membres de l’équipe.

Est-ce que je peux avoir mal ?

Un acte chirurgical s’accompagne de phénomènes douloureux que l’on peut contrôler de façon satisfaisante le plus souvent. Chaque personne peut donc espérer voir sa douleur être soulagée et c’est le devoir d’une équipe soignante que de s’attacher à offrir un soulagement optimum. Cependant, tout malade opéré peut contribuer personnellement à la qualité de ses propres soins en retenant les principes suivants :

  • La douleur diminue notre énergie et affecte notre qualité de vie pendant la convalescence : la soulager doit permettre de recouvrir la possibilité de bouger et d’effectuer une rééducation efficace.
  • Il vaut mieux prévenir l’apparition de la douleur et ne pas attendre qu’elle soit trop intense pour prendre un médicament afin de la soulager.
  • Les douleurs sont contrôlées dans la plupart des circonstances, au repos ou à la mobilisation : si ce n’est pas le cas, ou bien insuffisamment, ou bien encore pas assez longtemps, dites-le sans tarder à votre médecin ou à votre infirmière. L’analgésique, la dose ou la fréquence peuvent être modifiés.
  • La morphine est un excellent médicament pour soulager la douleur et est fréquemment utilisé dans le traitement de la douleur postopératoire en intraveineux à la pompe, en sous cutané, par la bouche, en patch…: sa prescription ne signifie pas que le malade soit victime d’une maladie grave, d’un cancer, ni qu’il soit toxicomane.
  • Il faut être aussi précis que possible dans les informations que l’on donne au médecin ou à l’infirmière : cette collaboration est très importante pour assurer une bonne qualité des soins et un soulagement efficace de la douleur ; la douleur sera évaluée selon sa localisation, sa forme, ses variations et son intensité selon une échelle visuelle ou verbale de 0 (aucune douleur) à 10 (douleur maximale).
  • Les antalgiques ou analgésiques sont des médicaments prescrits pour soulager la douleur. Tous ne sont pas identiques. Certains comme le paracétamol, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont proposés pour des douleurs d’intensité faibles ou modérées (palier 1). Le tramadol, la codéine, l’opium, le néfopam sont donnés en complément comme pour des douleurs plus fortes (palier 2). Les morphiniques sont proposés pour des douleurs d’intensité plus forte ou très forte (palier 3). D’autres médicaments sont donnés pour potentialiser l’action des antalgiques (c’est le cas du Neurontin®, du Lyrica®, de la kétamine, de la Dexamethasone®).
  • Il n’y a habituellement pas de risque de dépendance aux antalgiques et lorsque la douleur diminuera, au bout de quelques jours, les doses de médicaments seront elles mêmes réduites.
  • Ces médicaments sont souvent prescrits simultanément pour se potentialiser et permettre de réduire leurs effets secondaires. N’hésitez pas à dire à votre anesthésiste et votre infirmière si vous êtes allergiques, intolérants ou si vous avez un mauvais souvenir de certains antalgiques : demandez lui le nom de ceux que l’on vous a prescrits !
  • En fonction de l’acte opératoire, les médecins anesthésistes peuvent également proposer également des anesthésiques locaux pour réaliser des infiltrations, des blocs périnerveux ou une analgésie péridurale.
  • Les besoins d’un malade pour soulager sa douleur sont très variables : si certains ont besoin de très peu de médicaments antalgiques, d’autres ont des besoins importants qui peuvent même surprendre l’équipe soignante.
  • Une absence totale de douleur peut être difficile à assurer dans la période opératoire, mais la soulager de façon notable est une ambition raisonnable.
  • Les analgésiques ont parfois des effets secondaires, en particulier des nausées ou des vomissements, une somnolence, voire une insomnie, une allergie, des brûlures d’estomac, une constipation, une rétention d’urine … Lorsqu’ils surviennent, on peut corriger les effets indésirables rapidement en changeant d’analgésique ou en administrant un produit pour les atténuer ou les supprimer. Cela permet d’assurer votre bien-être tout en continuant de soulager votre douleur.
  • Le traitement antalgique est prescrit avant l’apparition de la douleur au bloc et en salle de réveil puis est poursuivi dans le service d’hospitalisation, régulièrement, soit en intraveineux, en sous cutané, soit par la bouche ou sous forme d’un patch, tout en tenant compte des interactions des médicaments utilisés.
  • L’utilisation de la glace peut aussi s’avérer très intéressante (toujours dans un linge, jamais directement sur la peau).
  • Si la douleur apparaît, n’attendez pas qu’elle soit trop importante.
  • Après l’opération, avisez votre infirmière si les doses prévues par votre médecin anesthésiste ne vous soulagent pas suffisamment ou pas assez longtemps.
  • Si vous savez que la douleur augmente à certaines occasions (marche, exercices respiratoires, etc..), signalez le à votre infirmière pour qu’un complément analgésique vous soit donné ou qu’une autre technique vous soit proposée.
  • La relaxation, la sophrologie, l’hypnose et certaines thérapies cognitives agissent aussi très bien sur certaines douleurs. Se reposer, savoir respirer amplement et régulièrement, en vous concentrant sur cette respiration, est une technique utile, en particulier en cas de douleur soudaine et intense.

Est-ce que je peux faire une phlébite ou une embolie ?

Les thrombophlébites (douleur dans le mollet ?) et l’embolie pulmonaire (rare mais parfois mortelle ; douleur thoracique, essoufflement, malaise, angoisse ?) constituent un risque important dans certaines chirurgies, surtout lorsqu’elles s’associent à un alitement et de facteurs de risques personnels. Le risque est évalué, en fonction des caractéristiques du patient et de la nature de l’intervention, selon trois classes (risque faible, moyen ou élevé) qui permettent de définir la stratégie et la durée de prévention de la thrombose pour limiter la formation d’un caillot : une bonne hydratation, des médicaments anticoagulants (héparines de bas poids moléculaires sous cutanées ou certains comprimés), des moyens mécaniques (bas/chaussettes anti-thrombose, compression pneumatique intermittente) et un lever pour marche précoce.

Est-ce que je peux être transfusé(e) ?

L’anesthésiste est le prescripteur de la transfusion sanguine. Il participe donc à l’information du patient et à la stratégie transfusionnelle en collaboration avec le chirurgien et l’hémo-biologiste. Le risque transfusionnel est devenu très très faible mais peut persister sous des formes multiples : risque devenu exceptionnel de transmission de maladies virales (virus de l’immuno-déficience humaine, hépatites), risque rare immunologique et, enfin, augmentation du risque d’infection postopératoire.

Plusieurs facteurs concourent à ce risque hémorragique : le type d’intervention, les médicaments pris par le patients en préopératoire (anticoagulants, anti-agrégants, aspirine), la génétique (hémophilie, maladie de Willebrandt…). Certaines techniques permettent d’éviter le recours à la transfusion : maitrise chirurgicale, hypotension artérielle contrôlée, perfusions d’Exacyl®, compresses et médicaments hémostatiques, remplissage vasculaire, facteurs de coagulation, plasma frais congelé, auto-transfusion per-opératoire et postopératoire par récupération et traitement du saignement, érythropoïétine (EPO), fer et vitamines préopératoires (souvent dans le mois qui précède). Une bonne préparation permet d’éviter les transfusions.

Informations diverses

Exceptionnellement, il est possible que vous ne soyez pas endormi(e) par l’anesthésiste que vous avez vu(e) en consultation.

Effectuée dans les heures précédant l’intervention, durant votre hospitalisation, votre anesthésiste passera vous voir lors d’une visite de pré-anesthésie qui constitue un second moment privilégié pour vous re-préciser les principaux éléments de l’information donnée en consultation et qui n’auraient pas été compris.

Avant votre intervention, vous devrez remplir un formulaire obligatoire de consentement à l’anesthésie et à la chirurgie.

Votre hospitalisation sera supervisée médicalement par votre chirurgien, responsable de votre hospitalisation, et par votre anesthésiste, mais aussi par tous les membres de l’équipe médico-chirurgicale en particulier pendant les astreintes gardes (nuits, WE et jours férié).

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