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Les risques

Quelle que soit l’anesthésie, toutes les mesures sont prises pour minimiser les risques.

Des complications sont néanmoins possibles car tout acte médical, même conduit avec compétence et dans le respect des données acquises de la science, comporte un risque. Les conditions actuelles de  la pratique, de la surveillance de l’anesthésie et de la période du réveil, l’électronique, la gestion du risque a priori, permettent de dépister rapidement la survenue d’anomalies et de les traiter.

Ainsi, le décès ou les complications graves de l’anesthésie, qu’elles soient cardiaques, respiratoires, neurologiques, circulatoires, rénales, allergiques, métaboliques, infectieuses,  dentaires, ORL etc….sont devenus très rares.

En dehors des complications graves, l’anesthésie et la chirurgie sont parfois suivies d’évènements désagréables. Des nausées et des vomissements peuvent survenir au réveil et dans les jours qui  suivent. Une rougeur douloureuse, un hématome, une phlébite superficielle au niveau de la veine dans laquelle les produits ont été injectés peuvent s’observer. Les points de ponction peuvent être douloureux (un peu de pommade Nifluril® sera efficace).

L’introduction d’un tube dans la trachée (intubation) ou dans la gorge (masque laryngé) pour assurer la respiration pendant l’anesthésie générale peut provoquer des maux de gorge ou un enrouement passagers au décours de l’intervention. Des traumatismes dentaires (ou des gencives et  des  lèvres) sont également possibles. C’est pourquoi il est important de signaler toute prothèse dentaire et toute fragilité dentaires. L’avis d’un dentiste  (avec radio panoramique) est d’ailleurs fréquemment demandé en préopératoire avant la consultation. Une difficulté à uriner peut nécessiter la pose temporaire d’une sonde urinaire. La position prolongée sur la table d’opération peut entraîner des compressions de la peau, du nez, des yeux,  et aussi de certains nerfs, ce qui peut provoquer un engourdissement ou, exceptionnellement, la paralysie d’un bras ou d’une jambe. La vérification des points d’appuis est  donc primordiale avant chaque intervention.

Après  une  anesthésie, des souvenirs de la période opératoire peuvent subsister. Des troubles de la mémoire ou une baisse des facultés de concentration, voire une désorientation avec agitation temporaire, peuvent également survenir dans les heures  ou jours qui suivent toute anesthésie (même locorégionale). Très rarement, on peut observer une baisse  de l’audition, ou un trouble de la vision.

Les accidents liés au passage de vomissements dans les poumons sont très rares si les consignes des  4 h  (liquides clairs) à 6 h (aliments) de  jeûne sont bien respectées.  Des complications imprévisibles comportant un risque vital comme une allergie grave, un arrêt cardiaque, une asphyxie, sont heureusement extrêmement rares.

Heureusement, tous les symptômes précédemment cités sont habituellement  rares et passagers mais leur persistance doit vous inciter à nous consulter en postopératoire.

Toute anesthésie locorégionale peut s’avérer incomplète et nécessiter un complément d’anesthésie, voire une anesthésie générale. Cela justifie les mêmes consignes de jeûne que pour une anesthésie générale. Les mêmes complications qu’au dessus sont possibles mais il existe cependant des risques spécifiques à l’anesthésie péri-médullaire (rachianesthésie, anesthésie péridurale) : une répétition de la ponction peut être nécessaire en cas de difficulté ; tension artérielle, rythme cardiaque, état de conscience peuvent être modifiés et  sont régulièrement surveillés. Une difficulté à uriner peut nécessiter la pose temporaire d’une sonde urinaire. Des maux de tête peuvent survenir et nécessiter parfois un repos de plusieurs jours et/ou un traitement spécifique. Très rarement, on peut observer une baisse de l’audition, ou un trouble de vision ou des troubles neurologiques. Des douleurs au niveau du point de ponction, dans le dos, sont également possibles.

Il existe  aussi des risques rares et spécifiques aux autres anesthésies locorégionales. Ainsi au cours de certaines anesthésies du membre supérieur ou du thorax, des complications respiratoires sont possibles. En fonction des médicaments associés, des nausées des vomissements, des démangeaisons, des troubles passagers de la mémoire ou une baisse des facultés de concentration peuvent survenir dans les heures ou jours suivant l’anesthésie. Toutes les techniques d’anesthésie locorégionale peuvent également donner lieu à des complications locales graves mais rares : paralysies et/ou insensibilités plus ou moins étendues, temporaires ou permanentes, accident cardiovasculaire,  cérébral, convulsions, blessure d’un organe proche.

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