Notre site web a détecté que vous utilisez un navigateur obsolète, cela peut vous empêcher d'accéder à toutes les informations ce site. Nous vous conseillons d'utiliser un navigateur récent tel que :
Ne plus afficher
Fermer
Contactez-nous

Liste des médecins soignant cette pathologie

Médecin
Rhumatologie
Dr. Eymard Claire
Médecin
Rhumatologie
Dr. Fouque-Aubert Anne
Médecin
Médecine du Sport
Dr. Loursac Romain
Médecin
Rhumatologie
Dr. Rey Bénédicte
Médecin
Rhumatologie
Dr. Saunier Jordane

Liste des chirurgiens soignant cette pathologie

Chirurgien
Chirurgie Membres Inférieurs
Dr. Ait Si Selmi Tarik
Chirurgien
Chirurgie Membres Inférieurs
Dr. Bonnin Michel
Chirurgien
Chirurgie Membres Inférieurs
Dr. Fayard Jean-Marie
Chirurgien
Chirurgie Membres Inférieurs
Dr. Langlois Jean
Chirurgien
Chirurgie Membres Inférieurs
Dr. Sappey-Marinier Elliot

Définition

Le genou est constitué par les surfaces cartilagineuses du fémur, du tibia et de la rotule. Le cartilage est un tissu complexe et les cellules cartilagineuses ne peuvent pas, à l’heure actuelle, régénérer le cartilage usé. Des essais de traitement de l’arthrose du genou par thérapie génique ou par cellules souches sont en cours dans le cadre de la recherche fondamentale, mais ils n’ont pas encore d’application médicale.

L’arthrose du genou est une usure irréversible du cartilage situé entre le fémur et le tibia, parfois entre le fémur et la rotule. Lorsque le cartilage a disparu, le frottement se fait « os contre os » et c’est ce frottement qui entraîne les douleurs. L’usure s’aggrave progressivement au fil des années, selon un rythme variable d’un individu à l’autre. Une arthrose de genou débutante dégénère bien souvent en une arthrose de genou évoluée.

L’arthrose du genou peut être la conséquence du vieillissement cartilagineux, mais elle peut également être favorisée par une déformation des jambes existant depuis l’enfance (on parle de déformation constitutionnelle), les séquelles d’une fracture articulaire du genou, de traumatismes ligamentaires ou méniscaux, ou encore par une surcharge pondérale. D’autres causes d’arthrose de genou se rencontrent parfois (rhumatisme, nécrose osseuse).

Évaluation de la gravité

Symptômes de l’arthrose du genou

Les symptômes d’arthrose de genou correspondent d’abord à des douleurs (chroniques, parfois par crises), mais aussi à des gonflements répétés, une limitation des mouvements (difficultés à plier le genou complètement, parfois même à l’étendre), et parfois des épisodes de dérobement.

Diagnostic de l’arthrose du genou

Le diagnostic est porté sur la combinaison d’un interrogatoire (recherche de symptômes typiques d’arthrose du genou), d’un examen physique (amplitude articulaire limitée, déformation ou laxité…), et de radiographies standards réalisées debout.

Gravité de l’arthrose de genou

Le retentissement dans la vie quotidienne d’une arthrose du genou peut être notamment évalué par l’intermédiaire de questionnaires spécifiques, dont le plus courant est le score de Lequesne. Celui-ci mesure la douleur (nocturne, matinale, en station debout, à la marche, passage d’une station assise à debout), le périmètre de marche et les autres difficultés de la vie quotidienne qui surviennent à cause d’une arthrose de genou. (Pour connaître son score d’indice fonctionnel de genou, ci-joint).

Examens complémentaires en cas d’arthrose de genou évoluée

Dans les cas typiques d’arthrose du genou, seules les radiographies standards suffisent au diagnostic. En cas de doute, ou afin d’explorer des pathologies complémentaires, on sera parfois amené à prescrire un scanner ou une IRM.

Traitement médical

En cas d’arthrose de genou avérée, c’est le traitement de première intention dans tous les cas. Il comprend :

  • Les mesures d’économie articulaire de genou (Consulter les conseils pour l’économie articulaire du genou, fiche ci-jointe), avec en premier lieu la lutte contre la surcharge pondérale, et l’adaptation des activités (et non pas l’arrêt total !)
  • La kinésithérapie pour maintenir la mobilité, renforcer les muscles et prévenir l’apparition d’un flessum, c’est-à-dire le blocage de l’articulation en position fléchie. (Voir les exercices d’auto-rééducation pour l’arthrose du genou, fiche ci-jointe).
  • Les médicaments antalgiques (antidouleur) simples de type paracétamol, avec parfois adjonction d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en cure courte en cas de poussée douloureuse, en tenant compte des effets indésirables notamment chez les personnes âgées.
  • Les infiltrations sont parfois prescrites pour l’arthrose de genou (corticoïdes anti-inflammatoires, produits de viscosupplémentation à base d’acide hyaluronique, ou parfois PRP : facteurs de croissance dérivés des plaquettes).

Traitement chirurgical

Lorsque l’arthrose de genou est très évoluée, la mise en place d’une prothèse de genou est envisagée, en cas de destruction irréversible des surfaces cartilagineuses, entraînant des douleurs et une limitation des activités (marche, utilisation d’escaliers, exercices physiques, ou même habillage ou toilette), malgré un traitement médical bien suivi (médicaments, rééducation, parfois infiltrations).

La décision du moment de l’intervention incombe au patient, après avoir reçu une information claire et précise sur toutes les options thérapeutiques pour traiter une arthrose de genou, avec pour chacune des options leurs avantages et inconvénients.

Pour plus de détails sur le parcours de la chirurgie de prothèse de genou, se reporter au « Guide de la prothèse » ci-joint.