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Liste des chirurgiens soignant cette pathologie

Définition

L’épaule est constituée par la tête humérale (sommet du bras) et de la glène (partie de l’omoplate). Ces deux parties sont recouvertes de cartilage. Le cartilage permet le roulement/glissement entre les deux pour assurer l’amplitude de mouvement de l’épaule.

L’arthrose est une usure irréversible du cartilage. Le cartilage peut s’user mais ne peut pas se régénérer spontanément.  Lorsque le cartilage a disparu, le frottement se fait « os contre os » et c’est ce frottement qui entraîne les douleurs. L’usure s’aggrave progressivement au fil des années, selon un rythme variable d’un individu à l’autre.

L’arthrose de l’épaule peut être la conséquence du vieillissement cartilagineux, mais elle peut également être favorisée par une usure/rupture des tendons (coiffe des rotateurs), les séquelles d’une fracture, d’une ancienne opération, ou de traumatismes sportifs anciens (luxations). D’autres causes se rencontrent parfois (rhumatisme inflammatoire, autres maladies inflammatoires ou causes plus rares)

Évaluation de la gravité

Symptômes de l’arthrose de l’épaule : Les symptômes correspondent le plus souvent à des douleurs d’épaule, irradiant parfois au bras et l’avant-bras (douleurs chroniques, parfois par crises), notamment lors de l’utilisation du bras mais aussi parfois au repos et la nuit. Il y a fréquemment associée une limitation des mouvements (raideur, entrainant typiquement une gêne sur les gestes de la vie quotidienne pour la toilette, se coiffer, etc…).

Diagnostic de l’arthrose de l’épaule : Le diagnostic est porté sur la combinaison d’un interrogatoire (recherche de symptômes typiques), d’un examen physique (mobilités, force), et de radiographies standards.

Gravité de l’arthrose de l’épaule : Le retentissement dans la vie quotidienne peut être notamment évalué par l’intermédiaire de questionnaires spécifiques, dont le plus courant est le score de Constant (indice fonctionnel de l’épaule, ci-joint). Les scores de retentissement sur la qualité de vie sont aussi utiles. Les formes les plus sévères peuvent induire une perte d’autonomie.

Examens complémentaires : Dans les cas typiques d’arthrose de l’épaule, les radiographies standards suffisent au diagnostic. En cas de doute, ou afin d’explorer des pathologies associées, on sera parfois amené à prescrire un scanner ou une IRM. Ces examens complémentaires sont d’autant plus nécessaires si une prothèse est envisagée.

Traitement médical

Traitement médical de l’arthrose de l’épaule

C’est le traitement de première intention dans tous les cas. Il comprend :

– les mesures d’économie articulaire de l’épaule avec en premier lieu l’adaptation des activités (et non pas l’arrêt total !) Il faut éviter les gestes bras en l’air, en force ou répétitifs.

– la kinésithérapie pour maintenir la mobilité, prévenir l’ankylose, c’est-à-dire le blocage de l’articulation. (exercices d’auto rééducation de l’épaule, fiche ci-jointe).

– les médicaments antalgiques (anti-douleur) simples de type paracétamol, avec parfois adjonction d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en cure courte en cas de poussée douloureuse, en tenant compte des effets indésirables notamment chez les personnes âgées.

– les infiltrations sont parfois prescrites pour traiter l’arthrose de l’épaule (corticoïdes anti-inflammatoires, ou produits de viscosupplémentation à base d’acide hyaluronique). Plus récemment des injections de PRP ont été proposées mais actuellement sans niveau de preuve de l’efficacité.

 

Traitement chirurgical

Traitement chirurgical de l’arthrose de l’épaule

La mise en place d’une prothèse d’épaule est envisagée dans différents cas de figure :

-en cas de destruction irréversible partielle ou totales des surfaces cartilagineuses,

-dans certains cas de rupture massive irréparable des tendons constituant la coiffe des rotateurs,

-séquelles de fracture déjà opérée ou non,

(liste non exhaustive)

entraînant des douleurs et une limitation des activités, malgré un traitement médical bien suivi (médicaments, rééducation, parfois infiltration).

La décision du moment de l’intervention incombe au patient, après avoir reçu une information claire et précise sur toutes les options thérapeutiques, avec pour chacune leurs avantages et inconvénients.

Expérience patient du centre Santy

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