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Médecine Physique et Réadaptation
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Médecin
Médecine Physique et Réadaptation
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Liste des chirurgiens soignant cette pathologie

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Chirurgie Colonne Vertébrale
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Chirurgie Colonne Vertébrale
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Chirurgien
Chirurgie Colonne Vertébrale
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Définition

On entend par fracture vertébrale tous les termes comme fracture, tassement, luxation ou instabilité vertébrale traumatique. Les fractures sont classées en deux catégories : les fractures stables qui ne sont pas toujours à opérer et les fractures instables qui engendrent une menace neurologique et qui doivent être stabilisées par une chirurgie.

Fracture instable de L2 opérée par une ostéosynthèse et arthrodèse

Évaluation de la gravité

Les signes neurologiques d’une fracture vertébrale thoraco-lombaire peuvent être des paralysies partielles ou complètes, transitoires ou définitives. Les signes sphinctériens (urinaires ou fécaux) sont aussi des signes d’alerte. Cela peut aussi être des douleurs neurologiques comme des sciatiques, des cruralgies ou des névralgies cervico-brachiales.

Les signes rachidiens sont des douleurs du dos souvent intenses, centrées sur la zone fracturée. Cela entraîne souvent une incapacité à se mobiliser, des difficultés à marcher, voire une perte d’autonomie.

Les critères de gravité d’une fracture vertébrale thoraco-lombaire sont tous les signes neurologiques suscités qui doivent faire consulter aux urgences, et les signes d’instabilité vertébrale que le chirurgien peut identifier sur votre scanner. Ce qui veut dire que toutes les fractures vertébrales doivent faire l’objet d’un bilan par un scanner.

Évolution défavorable d’une fracture ostéoporotique

En l’absence de critère de gravité, la douleur doit être traitée médicalement (repos, anti-inflammatoires, traitement antalgique fort) dans un premier temps.

Un corset moulé sur mesure, réalisé par un médecin rééducateur peut aussi être porté afin de stabiliser la fracture vertébrale thoraco-lombaire. Il est particulièrement efficace sur la lombalgie ou le trouble postural. C’est un traitement peu invasif qui reste un traitement de référence. On peut porter l’indication d’une chirurgie de stabilisation en cas de :

  • Douleurs non calmées par les antalgiques ou le corset,
  • Déformation importante de la colonne vertébrale qui expose à des douleurs résiduelles et une évolutivité du trouble de la posture

Traitement médical

Il est indiqué en première intention pour toutes les fractures ostéoporotiques. Il est initié par le rhumatologue après un bilan exhaustif de l’ostéoporose (prise de sang et ostéodensitométrie). C’est le traitement de la cause de la fracture vertébrale thoraco-lombaire, il sera réalisé en complément du traitement de la fracture elle-même.

Les moyens physiques

Le repos est recommandé mais le maintien d’un tonus musculaire est nécessaire. Le port de charge est à proscrire.

Les moyens médicamenteux

  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les dérivés cortisonés sont donnés en cas de douleur nocturne (douleur inflammatoire).
  • Les neuro-modulateurs (benzodiazépines) agissent essentiellement par effet décontracturant à la phase aiguë.
  • Les antalgiques (type 1 – paracétamol ; type 2 – tramadol ; type 3 – morphiniques) sont systématiques, à adapter en fonction de l’intensité des douleurs.

Corset

Il doit toujours être réalisé sur mesure, si possible par le médecin rééducateur, pour être bien accepté et bien toléré.

Il permet de stabiliser la fracture vertébrale thoraco-lombaire et peut apporter un vrai soulagement. Cela va permettre de reprendre des activités, on recommande toujours d’y adjoindre une rééducation.

Traitement chirurgical

Les principes

Le but de l’opération dans le cas de fractures instables est de libérer les nerfs et de stabiliser la colonne vertébrale par une arthrodèse (greffe et matériel), on pourra alors utiliser des abords postérieurs, antérieurs ou combinés selon les cas.

Dans le cas des fractures stables, on privilégie souvent des techniques mini-invasives de type kyphoplastie ou synthèse percutanée.

Implant de kyphoplastie Vexim*

Avant l’intervention

L’indication de chirurgie est portée par le chirurgien, et nécessite un consentement éclairé du patient.

Le chirurgien doit expliquer les causes des douleurs au patient, l’évolution possible en l’absence de traitement, le traitement nécessaire, avec ses contraintes et risques propres.

L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation avec le médecin anesthésiste est donc obligatoire avant toute intervention.

L’opération d’une fracture vertébrale thoraco-lombaire

La kyphoplastie consiste à réaliser par deux petites incisions d’environ un centimètre. Sous contrôle d’appareils radiographiques, on introduit des broches dans la vertèbre, celles-ci servent de guide à un implant ressemblant à un cric de voiture qui, en se déployant, permet à la vertèbre de déplisser. Une fois déployé, l’espace créé par les implants est comblé par du ciment chirurgical qui confère alors une solidité immédiate à la vertèbre cassée.

L’ostéosynthèse percutanée consiste à introduire par plusieurs incisions centimétriques des broches dans les vertèbres entourant celle qui est fracturée. Ces broches permettent de guider l’introduction de vis dans les vertèbres qui seront reliées entre elles par des tiges qui permettront la réduction de la déformation et la stabilisation de la fracture. Une fois la fracture vertébrale thoraco-lombaire consolidée, le matériel pourra être enlevé.

Patient opéré de kyphoplastie

L’hospitalisation

Elle est d’une à trois nuits. S’il le souhaite, le patient peut rentrer le jour de l’hospitalisation.

Les jours suivants sont destinés au contrôle des douleurs, à la surveillance et à retrouver de l’autonomie.

Les suites immédiates d’une chirurgie sur une fracture vertébrale thoraco-lombaire

Le patient doit suivre des consignes d’hygiène vertébrale pour permettre la cicatrisation : le port de charge est proscrit.

Aucune contention n’est nécessaire après l’intervention.

Après trois semaines, on débute la rééducation après l’évaluation conjointe d’un médecin rééducateur et du chirurgien.

Les suites à long terme

La reprise de travail est le plus souvent possible un à deux mois après l’intervention, en fonction des contraintes subies au cours de l’activité professionnelles.

La rééducation est entretenue (levée des tensions musculaires, gainage), voire accentuée dans certains cas.

Il faudra avoir un suivi rhumatologique si c’est une fracture ostéoporotique et un suivi

Patient de 52 ans avec une fracture de L2 préop/ postop